L’Hôtel
Hôtel 4 étoiles Nantes centre ville
Hôtel 4 étoiles Nantes centre ville
De la controverse à la consécration, l’histoire de l’hôtel La Pérouse est jalonnée de périodes mouvementées. Cependant, l’hôtel s’impose rapidement comme une référence architecturale, et classé en 2011 « Patrimoine du XXème siècle ». Hôtel Nantes centre ville, niché en secteur sauvegardé, le bâtiment devait répondre à une impressionnante liste de contraintes architecturales que l’agence Barto + Barto a métamorphosées en véritable atouts. Réservez votre chambre au centre ville de Nantes, dans un lieu hors du temps.
Premier étonnement : les façades blanches en pierre de Richemont, lisses, dénudées, cadencées par des ouvertures aux proportions inhabituelles, mais aussi une façade en dévers semblant s’enfoncer dans le sol… Ce dernier point rappelle l’inclinaison des hôtels particuliers des armateurs du XVIIIIe siècle sur l’île Feydeau et les bords de l’Erdre, dont les fondations se sont affaissées à cause d’un sous-sol marécageux. La forme horizontale et panoramique des fenêtres, elle, provient de la volonté d’intégrer la structure dans son environnement immédiat. Ainsi réparties et groupées en trois travées, les ouvertures donnent l’illusion d’un édifice de quatre étages, en continuité avec l’immeuble voisin du XIXe siècle. En réalité, il en comporte sept, imperceptible, ainsi que deux autres niveaux dont un espace inférieur où les hôtes dégustent désormais leur petit déjeuner.
L’hôtel La Pérouse s’impose comme un établissement 4 étoiles à taille humaine où l’on se sent comme chez soi.
L’hôtel La Pérouse c’est aussi une histoire avant sa construction. Ici, avant 1993, se dressait la seule maison d’habitation du quartier, il s’agissait d’un commerce de bouchons et liège « La Bouchonnerie Nantaise ». Entre la maison et le bâtiment d’à côté se trouvait « la ruelle des petits murs » et la Place des Petits Murs était quant à elle dédiée au stationnement des cars qui transportaient les Nantais entre la périphérie et le centre-ville de Nantes (et même depuis Saint-Nazaire, où arrivaient les touristes étranges en bateau !). Le cours des 50 otages, juste devant l’hôtel, correspond à l’ancien lit de l’Erdre qui se jetait dans la Loire. Il marquait la frontière entre le Nantes Médiéval et le quartier Graslin construit au 18ème siècle. Le remblaiement commence en mars 1938.